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4 février 2009 - 16:30

Un passage inoubliable à Oklahoma City pour Antony Jolin Saint-Laurent

Saint-François (RC) – Au mois de décembre dernier, Antony Jolin Saint-Laurent a été en mesure de franchir une étape importante dans la discipline qu’il pratique depuis 2004, soit celle du dressage de chevaux (reinning) selon la tradition western. Le résidant de Saint-François-Xavier-de-Brompton, qui est maintenant âgé de 18 ans, s’est classé au 18e rang parmi les 34 concurrents qui prenaient part à la finale nord-américaine de la NRHA (National Reinning Horses Association) dans la classe des débutants.
C’est en septembre qu’Antony Jolin Saint-Laurent a été en mesure de se classer lors des compétitions qui se tenaient à Blainville. Il était l’un des trois dresseurs retenus sur la cinquantaine de Canadiens éligibles à la finale nord-américaine prévue pour décembre à Oklahoma City. L’opportunité de pouvoir côtoyer les meilleurs dans le domaine du reinning était à portée de main, sauf qu’il devait financer son voyage et son séjour dans l’État de l’Oklahoma. Avec le soutien de ses parents, il a été en mesure de récolter 3500 $ en commandites à laquelle s’est ajoutée la portion familiale de 1500 $ suffisante pour sa présence à Oklahoma City.
Son entraîneur de Québec, Bob Gleeton, s’est chargé de transporté à bord d’un véhicule la jument d’Antony, Top Boggie Tag, qui est maintenant âgé de 6 ans. C’est en fait la jument que sa sœur, Myriam, lui a légué lorsque son frère est devenu un adepte du dressage de chevaux à partir de 2004. C’est d’ailleurs avec sa sœur et sa mère, Manon Jolin, qu’Antony a pris l’avion pour sud-ouest des Etats-Unis.
« Mon voyage à Oklahoma City a été très amusant. Lorsque je suis arrivé là bas, j’en revenais pas comment le site des compétitions était immense. Il y avait des chevaux à perte de vue. Les compétitions se déroulaient dans trois manèges en même temps, de 8 heures du matin à 10 heures du soir. Il y avait des concurrents qui venaient de tous les coins du monde : de l’Europe, de l’Australie, d’Israël, de l’Amérique du Nord et même du Brésil », retient entre autres Antony Jolin Saint-Laurent de son récent passage.
Autant lui que sa mère et sa sœur ont été en mesure de constater à quel point Oklahoma City est une ville de cowboys. Dans un tel environnement, l’apprentissage prenait une tout autre dimension. «Il y a plusieurs niveaux de compétitions qui vont de débutant à professionnel. Ce voyage m’a donné beaucoup d’expérience et je souhaite de tout mon coeur de pouvoir la revivre. Pour conclure, le tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à réaliser ce voyage inoubliable », d’ajouter Antony Jolin Saint-Laurent.
Sa mère et sa sœur n’ont pas manqué d’être également impressionné par l’ambiance qui règne à Oklahoma City ainsi que par la qualité des concurrents. Manon Jolin tient pour sa part à souligner la persévérance de son fils et des autres concurrents du même âge, estimant qu’ils donnent un exemple à suivre.   

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