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19 avril 2016 - 08:53 | Mis à jour : 09:46

GÉNÉALOGIE : PEARSON, PARSON, PERSONNE ?

L’ancêtre de notre jeune ami de sept ans, Arthur Pearson de Richmond, fut John Pearson, journalier de profession et, plus tard, tailleur dans une importante usine de vêtements de Sherbrooke. Il a épousé Mary Plunkett le 29 juin 1823 au temple Congregational Protestant de Québec. Origine probable de John, quelque part en Angleterre si on se fie à l’ascendance trouvée de son épouse mais sans aucune certitude. La plupart des enfants Pearson ont été élevés sur une terre à Orford parmi les premiers colons britanniques venus s’établir à cet endroit au 19e siècle.

Trois graphies différentes pour un même patronyme. Les généalogistes doivent parfois être intuitifs tellement les preuves documentaires pour retracer certains ancêtres sont rares voire inexistantes. Le problème d’identification est d’autant plus difficile à résoudre quand plusieurs homonymes habitent le même village à la même époque. Quand une personne recherchée est unique à une époque et dans un lieu donné, on n’a pas à douter d’avoir trouvé mais ce n’est pas toujours le cas. Ainsi plusieurs John Pearson se sont mariés au Québec entre 1783 et 1945.

On a trouvé ce couple à l’origine des Pearson de Richmond mais leur ascendance européenne ne sera probablement jamais établie avec certitude. On indiquait rarement le nom des parents des conjoints dans les actes de mariage protestants. C’était pour respecter une tradition séculaire commencée au 16e siècle pour protéger les parents contre les représailles religieuses du clergé catholique, si on parvenait à lire leur identité lors d’une saisie des registres dans les temples protestants.

Dans le cas de John Pearson et Mary Plunkett, le pasteur a écrit pour l’époux : « … has no parents, tutors or curators in the country… » et a ajouté pour chaque témoin : « … who is not related to either of the parties… ». Donc, impossible de trouver dans cet acte un frère, un oncle ou un cousin avec qui relier le couple. On arrive cependant à retracer les parents de l’épouse par recoupement d’évènements où ils sont cités. Quant à l’ancêtre John Pearson, on ne peut que spéculer sur ses origines dans la ville de Hull, en Angleterre, mais c’est loin d’être prouvé.

Les Beaux dimanches en famille

À compter du mois de mai, les ateliers de généalogie et la formation technique sur l’utilisation des logiciels de généalogie auront lieu à compter de 13h00 le troisième dimanche de chaque mois à l’hôtel de ville de Richmond, 745 rue Gouin. Les débutants et les experts en généalogie sont bienvenus aux ateliers. L’entrée est libre.

 

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