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25 septembre 2017 - 04:02

7e édition du Festival du Québec défricheur à Wotton

Wotton – Alors que la Société d’histoire de Wotton célèbre son 20e anniversaire, elle profite de l’occasion pour présenter une 7e édition du Festival du Québec défricheur sous le thème Naissance d’une nation. Le comité organisateur a concocté une programmation diversifiée, souhaitant souligner la contribution des canadiens-français à l’édification du Canada.

Autrefois nommé le Festival des traditions, l’événement se déroulera à la salle municipale et à l’église de Wotton le samedi 7 et dimanche 8 octobre prochain.

«Nous mettrons en valeur deux thèmes majeurs, soit le développement de nouvelles méthodes d’agriculture à l’époque du Bas-Canada et la contribution des communautés religieuses au développement de l’éducation, tant au Québec, au Canada qu’à travers le monde, à titre de missionnaires», explique Manon Vaillancourt, Présidente de la Société d’histoire et coordonnatrice de la 7e édition du Festival du Québec défricheur.

Au programme, expositions thématiques, projections multiples et causeries historiques sur le développement de l’agriculture via un panel intergénérationnel le samedi 7 octobre.

La journée du 8 octobre sera consacrée aux pionniers et pionnières de l’éducation, soulignant ainsi l’apport des congrégations religieuses au développement intellectuel et artistique de la jeunesse francophone. Les membres du Comité interculturel pourront également partager le dîner avec les congrégations ainsi qu’avec les dignitaires, les aînés et la communauté wottonnaise. Une cérémonie protocolaire et un Concert interculturel compléteront le tout.

La Société a 20 ans, depuis 1997, les membres de la Société d’histoire travaillent en concertation avec une multitude d’organismes d’ici et d’ailleurs afin de favoriser le développement social, culturel, touristique et économique de la région.

«Nous visons ainsi la sauvegarde de notre patrimoine bâti et immatériel et la transmission de notre histoire orale et des valeurs de nos ancêtres par le biais d’activités culturelles, touristiques, intergénérationnelles et interculturelles. Et ce, malgré de faibles moyens financiers et des ressources très restreintes», précise MmeVaillancourt.

Par exemple, le personnage de MlleLumina Bélisle, maîtresse d’école née en 1867, a accompagné à ce jour près de 5 000 visiteurs au sein de 105 voyages de groupes en provenance du Québec. Elle a également accueilli plus de 3 000 visiteurs venus découvrir la région, via le défunt Train du Haut-Saint-François, devenu le Orford Express.

«Nous jugeons qu’il est urgent de transmettre notre histoire et les valeurs de nos ancêtres aux plus jeunes générations. Nous prévoyons aller porter ce grand héritage à nos jeunes à l’école, par le biais d’ateliers adaptés au programme pédagogique et selon leur niveau scolaire», conclut la membre fondatrice de la Société.

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