Publicité

25 juillet 2016 - 03:09

Décès de Mme Estelle Gobeil

Windsor (RC) – Native de Windsor où elle a grandi avec ses parents, feu Marie-Louise Côté et feu Viateur Chamberland, ainsi que ses dix frères et sœurs, Estelle Chamberland a par la suite épousé Lionel Gobeil avec qui elle a donné naissance à cinq enfants. À la fois mère et femme reconnue pour ses nombreuses implications communautaire, sociale et politique, Mme Estelle Gobeil, résidente de La Patrie, est décédée le 14 juillet dernier à l’âge de 94 ans.

La dame a été inspirante pour beaucoup de gens qu’elle a rencontrés et côtoyés. Parmi ses proches et amis, son frère, Martial Chamberland, a pu retenir le cheminement de sa sœur à travers son implication à la reconstruction de l’église Saint-Philippe à Windsor et autre activité.

Toujours en lien avec les siens, Estelle Gobeil a été présidente de la Ligue des cadets de l’armée durant 26 ans. Elle a assisté à plusieurs revues annuelles du Corps de cadets 2950 de Windsor et le Prix féminin Estelle-Gobeil pour l’efficacité générale est toujours au nombre des récompenses liées à la ligue.

Mère de famille et infirmière, elle a été présente dans de nombreux organismes, dont le Conseil régional de développement de l’Estrie ; première femme au conseil d’administration de la Commission scolaire régionale de Sherbrooke ; présidente de la Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec ; membre de la Société d’histoire et du patrimoine de la MRC du Haut-Saint-François.

Particulièrement attentive à la solitude des ainés et des jeunes, l’approche humanitaire de Mme Gobeil lui a value les titres de Personnalité féminine de l’année de la Société Saint-Jean-Baptiste ; du Diocèse de Sherbrooke (1982), de Grande Estrienne (1995), du Bénévolat au Canada (1998) et du prix Simone Monet-Chartrand.

Parmi les premières femmes à tenter de briguer les élections fédérales en 1963, elle a aussi été très active à La Patrie, le Haut-Saint-François et Sherbrooke. Dans l’article de La Tribune annonçant le décès Mme Gobeil, les journalistes Alain Goupil et Mélanie Noël ont retenu les paroles d’un passage datant de 1995 lors de la remise du prix Grande Estrienne : « Même si ce n’était que de ça, j’aurai au moins contribué à faire avancé des choses. Et si chacun fait sa part de la même façon, on forgera un monde meilleur… Il n’y a pas d’âge pour prendre sa place. Des éteignoirs, il y en a trop. Des bougies d’allumage, pas assez. On peut être une bougie d’allumage à tous les âges de la vie… »

Les funérailles avaient lieu le jeudi 21 juillet en l’église Saint-Pierre de La Patrie.

Publicité

Commentez cet article

Un ou plusieurs champs sont manquants ou invalides:





Actualités - L'Étincelle se réserve le droit de ne pas publier ou de retirer les propos diffamatoires, obscènes, ainsi que les commentaires discriminatoires, tout comme ceux incitant à la haine ou la violence. De plus, l'écriture phonétique et les messages écrits en lettres majuscules ne seront pas acceptés.

Vous souhaitez commenter cet article ? Faites-le de façon intelligente. Quoique certains internautes se croient à l’abri en publiant des commentaires et en nous donnant de faux courriels, il est très facile de les retracer. En cas de plainte pour diffamation ou menaces, Actualités - L'Étincelle collaborera avec les autorités en leur remettant les informations desdites personnes.