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26 juillet 2015 - 00:02

Dernier regard sur la démolition de l’ancien presbytère

Windsor (RC) – La démolition récente de l’ancien presbytère de la paroisse Saint-Philippe est maintenant chose du passé. Le projet de relocalisation de la bannière Famili-Prix est maintenant à l’étape de l’aménagement du terrain. Les deux copropriétaires de la pharmacie, France Godbout et Marilyne Isabelle, ont auparavant exprimé leurs regrets de ne pouvoir conserver le vieux presbytère qui, comme de nombreux bâtiments centenaires, exige des déboursés importants, auxquels s’ajoute dans bien des cas l’exigence de matériaux et d’installations sécuritaires selon les normes en vigueur.

En considérant les commentaires de la population, entre autres ceux émanant des réseaux sociaux, le projet s’avère intéressant en tenant compte de la proximité des résidences et commerces ainsi que l’accès au stationnement, qui est un facteur important pour la clientèle en perte d’autonomie. Toutefois, des personnes et paroissiens qui ont auparavant essuyé la perte complète de l’ancienne église ont été déçus d’apprendre une autre disparition, celle-ci jetant pour de bon un patrimoine religieux de plus de cent ans.

Tenant compte d’un avis public paru dans le journal L’Étincelle en date du 3 juin et d’un article connexe rappelant la période allouée aux citoyens voulant s’opposer à la démolition de l’ancien presbytère, le vice-président de l’organisme voué à la protection et à la valorisation du patrimoine bâti dans la Municipalité régionale de comté (MRC) du Val-Saint-François, André Arsenault, a adressé une lettre au directeur général et greffier de la Ville de Windsor, Alain Saint-Vincent Rioux. « Comme vous le savez sans doute, ce bâtiment est reconnu d’intérêt patrimonial par l’étude sur le patrimoine bâti, étude déposée à la MRC du Val-Saint-François en 2009. Les critères justifiant cette valeur patrimoniale sont l’authenticité, sa rareté ainsi que son âge », mentionnait M. Arsenault peu avant que l’avis d’opposition se termine sans le nombre requis de signatures. M. Saint-Vincent Rioux n’a cependant pas retourné la communication, possiblement dans le contexte récent de son départ de la Ville de Windsor.

Le premier presbytère de la paroisse Saint-Philippe a été construit en 1875. Dix ans plus tard, la structure de bois peu isolée fait place à un deuxième bâtiment. La construction débute en 1875 et se termine l’année suivante. 129 ans plus tard, il sera démoli en date du 27 juin 2015. Avec l’accord des copropriétaires de la Pharmacie France Godbout, plusieurs personnes ont pu obtenir divers matériaux et objets avant que le bâtiment disparaisse. Depuis la fin de l’année 2014, l’actuel presbytère se greffe à la nouvelle église.

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