Ottawa - « L’abolition du délai de carence de deux semaines pour la prestation de l’assurance-emploi est essentielle parce qu’elle concerne directement les travailleuses et les travailleurs, et il est de la plus haute importance d’offrir une chance supplémentaire aux gens qui se retrouvent en situation précaire en ces temps de crise économique », a déclaré le député de Richmond-Arthabaska et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture et Agroalimentaire, André Bellavance, au lendemain du dépôt d’un projet de loi de son parti réclamant cette mesure.
Le député a rappelé que dans sa forme actuelle, le régime pénalise les travailleuses et les travailleurs qui perdent leur emploi en leur imposant un délai de carence de deux semaines. « Le gouvernement conservateur doit comprendre qu’une réforme est nécessaire et qu’il pourrait facilement mettre de l’avant cette mesure concrète, qui produira des effets tangibles au bénéfice des victimes de la crise » a indiqué André Bellavance, précisant que le taux de chômage avait augmenté de 1,5% en janvier au Centre-du-Québec comparativement à la même période l’an dernier et de 2,1% en Estrie.
« Il existe un fort consensus au Québec : tous réclament l’élimination de cette mesure injuste et injustifiable, qui pénalise des gens qui se retrouvent du jour au lendemain avec des besoins criants et urgents. En cette période d’instabilité économique, une telle absence de sensibilité est particulièrement inadmissible. Les travailleuses et les travailleurs ont contribué de leur poche pour avoir droit à un revenu lors des moments les plus difficiles. Ils n’ont certainement pas besoin d’un fardeau supplémentaire comme celui du délai de carence », a conclu André Bellavance.