Windsor (RC) – Gérard Chartier est le doyen à la Caisse Desjardins de Windsor pour le nombre d’années de service. La fête de reconnaissance qui avait lieu à l’établissement de la rue Saint-Georges mercredi dernier a permis de souligner l’apport de dix-huit personnes provenant de la direction, du conseil d’administration et du personnel. De ce groupe, M. Chartier est en poste depuis le 2 juin 1969 et d’ici peu, à la fin du prochain printemps, il cumulera quarante années de loyaux services.
C’est convenu pour bien des gens : le temps passe vite et dans le cas de Gérard Chartier, les années ont défilé à un bon rythme. «Il me semble parfois que c’était hier», dit-il en se souvenant de l’année où il a été embauché par la Caisse populaire, qui logeait alors dans des locaux situé sur la rue de l’Église.
«M. Robert Poudrier était directeur à cette époque et la caisse avait besoin de personnel. J’achevais mes études commerciales à l’école du Sacré-Cœur et j’avais laissé mon curriculum vitea à la caisse pour en emploi d’été. Le directeur de l’école, Jacques Coderre, m’a annoncé que M. Poudrier avait besoin d’un employé et que je pouvais commencer aussitôt, quitte à passer mes examens de fin d’année plus tard», se souvient Gérard Chartier.
L’emploi d’été est donc rapidement devenu un travail à plein temps. Le jeune homme est par la suite retourné aux études, mais cette fois pour parfaire ces connaissances, en lien avec ses occupations au sein du Mouvement Desjardins. Débutant à titre de commis, il a été caissier, agent de crédit d’épargne pour finalement atteindre le poste de conseiller en finance personnelle. Ce secteur lui a permis d’acquérir une bonne clientèle et de maintenir un contact régulier avec les gens.
«J’ai des clients que je conseille depuis bien des années et ce sont aussi leurs enfants qui font affaires avec moi. J’aime être avec le monde et j’ai toujours aimé mon travail, d’autant plus que je suis fier d’être avec Desjardins. Je vais m’ennuyer d’eux car je serai bientôt à la retraite. J’envisage cependant la possibilité d’agir comme contractuel, ce qui me permettra de maintenir les liens avec quelques-uns de mes clients», entrevoit Gérard Chartier.
La retraite qui se profile lui laissera l’occasion de poursuivre son implication au sein de la communauté, comme c’est le cas en ce moment avec les Chevaliers de Colomb et la filiale Danville-Windsor de la Légion canadienne. On peut aussi noter sa contribution bénévole au sein de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux du Val-Saint-François et de la Coopérative funéraire de l’Estrie.