Le début d’une nouvelle étape pour Mario et Suzanne Beaucher

Windsor – L’année 2008 s’est terminée sur les chapeaux de roues pour Mario et Suzanne Beaucher. À partir de la mi-décembre, ils ont entrepris le déménagement de leurs deux commerces, Boutique Le Stock (qui est maintenant Le Centre du travail) et Chaussures Pop vers le nouvel emplacement commercial qui abritait l’ancienne succursale de Matériaux Gaston Côté dans le secteur Greenlay.

Devant quitter les locaux de l’édifice qui sera bientôt démoli pour le réaménagement de l’intersection des rues Principale et Saint-Georges, le déménagement a été l’aboutissement de plusieurs mois de préparatifs, derrière lesquels dominent quatre années d’incertitudes et de démarches souvent ardues face à la relocalisation nécessaire des deux commerces.
Mario et Suzanne Beaucher n’ont cependant jamais abandonné leur exigence d’être relogés dans un espace adéquat. Diverses difficultés ont entravé cette optique, au point d’entrevoir de mettre un terme à leurs activités. Par chance, une option plus solide s’est dessinée de l’autre côté du pont même si, encore une fois, quelques obstacles étaient au rendez-vous.
Déjà éreintés par quatre années d’un contexte chaotique, ils ont donné un dernier coup de cœur pour préparer avec soins l’aménagement de la nouvelle bâtisse. Puis arriva finalement le branle-bas du déménagement en pleine période de fêtes.

«Tout notre temps est passé au magasin et c’est à peine si nous avons pu souligner Noël et le Jour de l’An. Mais ce que nous retenons surtout de cette période et de tous les autres mois, c’est le dévouement de notre personnel. Pour le déménagement, les parents, les amis et même nos clients se sont offerts pour nous aider. Cela nous touche beaucoup et nous remercions énormément tout ce monde qui nous a soutenu. Nous pensons aussi au contremaître de Construction Alain Morin, Daniel Pelletier, pour sa patience et son dévouement durant l’aménagement de nos locaux», tient à souligner Suzanne Beaucher.

L’attention manifestée traduit les liens qui se sont tissés au fil des dernières années, qu’il s’agisse de la clientèle ou du personnel. La disposition du couple à être à la fois minutieux, rigoureux, attentifs aux gens et à ne pas compter les heures sont les ingrédients qui façonnent la croissance du commerce. L’amalgame des produits offerts est aussi un facteur de succès, répondant d’un côté aux besoins des travailleurs et à ceux d’une clientèle recherchant des vêtements, chaussures et accessoires de qualité et à l’heure des tendances de la mode. Le fait d’être un fournisseur de confiance auprès de Domtar est déjà un signe concret du service offert à la clientèle.
«Domtar a une mentalité d’achat local, comme c’est le cas pour beaucoup de nos clients. Quand tu as dans la tête de bien faire ton travail, tu prends le temps qu’il faut pour bien servir ta clientèle, que ce soit une entreprise ou un particulier. Nous ne tenons pas compte des heures et nous avons d’excellents employés que nous traitons comme nous voudrions être traités. Au plan de l’économie locale, nous sommes fiers de pouvoir donner du travail à cinq personnes. Malgré les embûches des dernières années, nous marchons devant et sommes heureux de travailler ensemble», estime Mario Beaucher.

La ténacité et le succès qui s’imbriquent à la nouvelle étape tiennent pour une large part de l’unité du couple. Toutefois, aucun des deux n’avait imaginé la voie qui s’est tracée au début des années 2000 durant laquelle Mario Beaucher se retrouva sans emploi, suite à la fermeture de l’ancienne concession Ford à Windsor. C’est une offre du propriétaire de la Boutique Le Stock, Michel Léveillée, qui a été le déclencheur en 2001. Le couple n’avait jamais été en affaires, mais le support et les conseils de M. Léveillée ont été opportuns. Celui-ci a tout d’abord confié au couple la responsabilité de Chaussure Pop, une nouvelle franchise aménagée à proximité de la boutique.

C’est en 2003 que Mario et Suzanne Beaucher allaient prendre possession des deux commerces de Michel Léveillée, qui conservait cependant l’immeuble aujourd’hui voué à la démolition. La transaction a été profitable pour les deux parties, mais un an plus tard, en 2004, le projet de redessiner l’intersection s’imposa. Maintenant installés dans une bâtisse bien aménagée et qui offre un bel espace de stationnement extérieur, l’année 2009 laisse entrevoir une nouvelle étape propice au bonheur et à l’harmonie que le couple n’a jamais cessé de privilégier.