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Windsor (RC) – Prenant compte de l’intervention du candidat du Parti québécois dans Johnson, Étienne-Alexis Boucher, qui faisait état mercredi de la fermeture prématurée du service d’urgence mineure à l’Installation Windsor du centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Val-Saint-François, le candidat libéral Denis Morin n’a pas tardé à réagir, affirmant que l’intervention et les propos de son rival sont inutiles et déplacés.
« J’ai fait le saut et je trouve cela désolant. Si M. Boucher veut absolument attirer l’attention pour les derniers jours de campagne qu’il lui reste à faire, ça le regarde, mais de là à déblatérer n’importe quoi, il y a une marge. Je sais que depuis trois ans l’urgence n’a pas fermée et que cet été, aucun bris de service n’est survenu. L’urgence était ouverte mercredi matin, sauf qu’un médecin devait s’absenter et que les portes ont fermé plus tôt. Toutes les personnes qui étaient sur place ont néanmoins été traitées », considère M. Morin.
À l’invitation de la présidente de la Fondation du CSSS, Giselle Duval, le candidat libéral avait visité une journée plus tôt l’établissement de la rue Ambroise-Dearden en compagnie de la ministre Monique Gagnon Tremblay, de passage mardi au local électoral de M. Morin pour l’annonce de l’appui officiel du maire de Windsor, Malcolm Wheeler. En regard de cette visite qui lui a permis de rencontrer à la fois des membres de la direction et du personnel ainsi que des résidants du centre d’hébergement, Denis Morin estime que les services en place à Windsor, incluant l’urgence mineure, témoignent d’une gestion et d’un climat qui n’ont rien d’inquiétants.
« Si tu as vraiment les pieds dans le dossier, c’est à Acton Vale qu’il y a un problème réel. C’est là qu’il faut créer un groupe de médecins de famille pour que le problème se règle à cent pour cent », affirme le candidat du Parti libéral.
Mme Gagnon-Tremblay, M. Rousseau du CSSS et Denis Morin