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Windsor (RC) – Posté en début d’après-midi devant l’enseigne du service d’urgence mineure sur laquelle le néon rouge affichait « Fermé », le candidat du Parti québécois, Étienne-Alexis Boucher, réclamait mercredi que le gouvernement confirme sans équivoque sa volonté de conserver le service d’urgence de l’Installation Windsor du Centre de santé et de services sociaux du Val-Saint-François ou, autrement dit, de « l’hôpital Saint-Louis ».
Informé le jour même que « l’urgence » avait fermé ses portes dès 10 h 30 du matin, soit à peine quelques heures après l’ouverture habituelle, M. Boucher affirme que ce n’est pas la première fois que le service est interrompu sans crier gare, notant qu’à plusieurs occasions les portes ferment plus tôt, notamment durant la période du week-end, à cause d’un médecin en moins sur la liste des disponibilité.
« L’urgence de l’hôpital connaît des problèmes sérieux. Elle doit fréquemment fermer ses portes pour cause de manque de médecins. Cette situation perdure alors que le gouvernement vient d’annoncer des rénovations de 2 millions de dollars à l’institution. La communauté s’est battue pour garder l’urgence ouverte. Je crains que les investissements récemment annoncés soient un moyen détourné pour faire accepter la fermeture de l’urgence », présume le candidat.
Étienne-Alexis Boucher observe que l’attente dans les services d’urgence au Québec est de onze heures en moyenne. En se rappelant la promesse du gouvernement de Jean Charest d’éliminer l’attente dans les urgences, il comprend difficilement l’état de carence qui se manifeste de nouveau à Windsor. En tenant compte de la possibilité d’obtenir un groupe de médecine de famille à Windsor (GMF), l’urgence lui apparaît comme un service complémentaire et essentiel. Par la même occasion, il s’interroge également sur le fait qu’en Estrie, dix GMF ont été créés depuis l’élection des libéraux au pouvoir, mais aucun n’a été désigné pour le comté de Johnson.
« Si un GMF est implanté sur le territoire du Centre de santé et de services sociaux, c’est à Richmond qu’il s’établira. C’est faire de la politique sur le dos de la santé et des citoyens. Bien sûr, il faut absolument obtenir un groupe de médecine familiale pour Windsor, mais il n’a jamais été question d’échanger notre urgence pour un GMF. »
Au terme de son intervention, Étienne-Alexis Boucher tend la main aux intervenants du milieu afin de collaborer à sauver un service qu’il juge essentiel à la population. Se rappelant la salle comble au Centre régional du Bel Âge où plus de 600 personnes avaient appuyé le comité de survie du service d’urgence dans lequel ont retrouvait à l’avant scène son père, l’ex-député Claude Boucher, l’actuel candidat du PQ a l’intention d’y mettre les mêmes efforts : « Nous avons déjà sauvé l’urgence Saint-Louis par le passé et nous le ferons encore, même si le gouvernement en place ne semble pas se soucier des services offerts à la population de Windsor. »