Victoriaville – « Le gouvernement minoritaire conservateur n’a pas présenté hier, un énoncé économique, mais un énoncé idéologique. Une idéologie qui aveugle le gouvernement à tel point qu’il ne voit pas l’urgence d’agir. Harper a décidé de laisser tomber les entreprises, les régions et les gens » a commenté André Bellavance, député de Richmond-Arthabaska, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Agriculture et Agroalimentaire et vice-président du caucus du Bloc Québécois.
Le député bloquiste a rappelé qu’au lieu de présenter un plan de relance économique, de donner de l’oxygène, Stephen Harper a choisi d’étouffer l’économie. « Le Bloc Québécois a fait des propositions constructives, réalistes et nécessaires pour soutenir notamment les industries manufacturière, pour les travailleurs, les régions et les familles. Au lieu de la coopération, Harper a choisi la provocation alors que la population ne veut pas d’élections. Le premier ministre a décidé de s’attaquer aux travailleurs en suspendant leur droit de grève, et de s’attaquer aux femmes en faisant de l’équité salariale un droit négociable dans l’espoir d’imposer son idéologie plus facilement » a affirmé sans détour André Bellavance.
Le député de Richmond-Arthabaska a ajouté que le gouvernement Harper a choisi de s’attaquer au Québec en réitérant sa volonté de créer une agence fédérale des valeurs mobilières. « Il menace la situation financière du Québec en plafonnant la péréquation. Le temps était au compromis, à l’ouverture et à l’action. Cet énoncé va très clairement à l’encontre des intérêts du Québec et nous allons nous y opposer. Le Bloc va conserver la même attitude : nous allons évaluer enjeu par enjeu en fonction des intérêts du Québec. En toutes circonstances, nous sommes prêts à faire des compromis mais pas de compromissions. Si ces choix avaient un impact sur l’avenir de son gouvernement, Harper devra en porter l’odieux », a conclu André Bellavance.