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Saint-Denis (RC) – En compagnie du candidat adéquiste dans Orford, Pierre Harvey, le député sortant du comté de Johnson, Éric Charbonneau, tenait un point de presse vendredi matin à Saint-Denis-de-Brompton pour faire état des sujets qui sont au cœur de leurs démarches respectives à travers la plate-forme électorale de leur. À travers les dossiers relatifs à l’économie et la santé, les deux candidats proposent des mesures d’actions basées sur les réalités actuelles auxquelles font face les familles de la classe moyenne, particulièrement au niveau au niveau des emplois, des places en garderie et des aidants naturels
Pour Éric Charbonneau, non seulement la position de l’Action démocratique du Québec (ADQ), mais aussi sa réalité personnelle comme père de deux enfants, qui est aussi celle de son homologue d’Orford, font en sorte que les candidats de son parti sont des plus crédibles sur les dossiers concernant la famille. « La situation des familles de la classe moyenne, je la connais ! Les devoirs, les leçons, les loisirs des enfants, les paiements d’hypothèque et les factures d’éciperies d’une famille de quatre personnes, c’est notre quotidien, sans oublier les imprévus comme celui d’attendre longtemps à l’urgence quand l’un de tes enfants a un mauvais rhume. »
Le député sortant considère que la mesure proposée par l’ADQ, celle d’offrir une déduction fiscale pour les intérêts hypothécaires, est un moyen efficace pour les familles de traverser la crise économique qui se profile. « Pour une fois qu’une exemption fiscale s’adresse à la classe moyenne, donc à ceux qui remplissent toujours les coffres de l’État, j’estime que c’est une mesure concrète. Laisser plus d’argent dans les poches du citoyen moyen, c’est soutenir l’économie et ce sont des coupures de moins dans le panier d’épicerie, dans les loisirs sportifs et culturels et pour d’autres aspects de la vie courante. Lorsque la classe moyenne est égorgée financièrement, c’est toute l’économie locale qui en souffre. Parlez-en au propriétaire d’un commerce.»
Pour Éric Charbonneau, il importe aussi de soutenir les aînés et les aidants naturels. Dans le cas des aînés, l’attention est portée en regard de la crise financière qui touche les marchés de l’épargne et des bourses. La proposition de son parti qui fait en sorte qu’une personne âgée pourrait retirer 5000 $ par année de son REER sans devoir payer d’impôt est à une mesure significative. « Imaginez votre mère ou votre père qui ont déjà vu fondre une partie de leurs économies, souvent modestes, et qu’ils soient, au surplus, imposés comme s’il gagnait 30 000 $ ou 40 000 $ par an. Pour la majorité, cette somme leur reviendra de toute façon sur leur déclaration de revenus ; alors, pourquoi l’État se l’accapare-t-il ? », questionne le député sortant.
Pour ce qui est des aidants naturels, autant Éric Charbonneau que Pierre Harvey estiment que les nouvelles mesures proposées par l’ADQ vont dans les sens de l’aide aux familles. « Il est important de reconnaître l’apport considérable de la famille envers ses proches lorsque le besoin s’en fait sentir. Que ce soit une mère ou un père face aux besoins d’un enfant atteint d’un handicap ou d’une déficience grave, ou qu’il s’agisse d’un enfant qui doit s’occuper de ses parents âgés ou en perte d’autonomie, on se doit de supporter un peu leur effort via une allocation monétaire », soutient le candidat Pierre Harvey.
Poursuivant sur la perspective familiale, Éric Charbonneau croit toujours au bien fondé de la proposition défendue par l’Action démocratique du Québec lors des dernières élections au Québec, en mars 2007, qui est celle de donner 100 $ par semaine aux familles pour les enfants d’âge préscolaire. « Il n’y a toujours pas assez de places disponibles dans les CPE. Il y a aussi encore trop de familles qui sont victimes de discrémination suite aux choix qu’elles font d’utiliser ou non les services subventionnés par l’État. Trop de parents sont laissés à eux-mêmes. »
C’est sur ses aspects que le député sortant de Johnson poursuit sa campagne électorale. Au fait du problème du manque de médecins qui persiste à Acton Vale et touche également Valcourt, M. Charbonneau affirme que la solution réside au niveau des incitatifs pouvant permettre d’attirer et de garder les professionnels en place,. Il note au passage que ces problèmes ont été engendrés lorsque le Parti québécois était au pouvoir et qu’une fois élu en 2003 et réélus en 2007, les libéraux n’ont rien fait pour que le problème cesse.
Éric Charbonneau se dit par ailleurs préoccupé par la situation des agriculteurs, notamment au niveau des abattoirs qui sont de plus situés à l’extérieur du Québec, forçant les producteurs à assumer des pertes de profits et de revenus. Du côté des entreprises, il réitère son engagement à prioriser l’aide aux PME, estimant qu’il s’agit d’un secteur important de l’économie et d’une diversité propice à atténuer les effets de la monoindustrialité.