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Richmond (GM) – Des négociations entreprises il y a quelques mois entre les dirigeants de la compagnie Biocardel spécialisée dans la production de biocarburants (biodiesel) à partir de l’huile des graines de soya ou de canola, pourraient aboutir à des ententes commerciales avec des compagnies situées au Niger en Afrique de l’Ouest.
C’est en effet ce qui ressort des discussions qui ont eu lieu vendredi dernier à Richmond, alors que les dirigeants de l’entreprise située dans le parc industriel de la Ville et les autorités municipales recevaient une délégation d’hommes d’affaires et de fonctionnaires liés à des ministères très importants de ce pays du continent africain.
- La plupart des représentants du Niger qui ont participé à cette activité à Richmond ont profité du Sommet de la francophonie qui se déroulait la semaine dernière à Québec pour visiter l’entrepise Biocardel car il y avait déjà eu des contacts entre eux et les dirigeants de cette compagnie auparavant, a expliqué le directeur-général du Comité de promotion industrielle de la zone de Richmond, Martin Lafleur.
Biocardel évolue dans un secteur spécialisé dans la production de biocarburants et au Niger on retrouve des plantes non-comestibles qui poussent non loin des zones désertiques qui pourraient être transformées en huile comme le soya ou le canola à titre d’exemples.
- Des tests ont été effectués, des discussions ont eu lieu et elles se poursuivent. On peut affirmer qu’il y a beaucoup d’intérêt de part et d’autres dans ce dossier, a poursuivi M. Lafleur.
Il semble en effet que les échanges entre les dirigeants de l’entreprise Biocardel et les gens de la délégation économique du Niger se soient avérés productifs, puisqu’une rencontre très importante est prévue en décembre prochain à Montréal avec le Président du Niger. Celle-ci pourrait s’avérer déterminante dans le projet de la petite usine de trituration de Richmond qui s’est implantée dans le parc industriel au début de l’été 2007.